• Date : XIXe
• Lieu de fabrication : Paris, France
• Matériaux : verre blanc opaque soufflé et peint, réalisé à la lampe de verrier
• Dimensions : Dimension boîte — L : 30 ; L : 34 ; ép. : 3,5 / Dimension œil — Ø : environ 2,3
• Collection : Coll. Adrian Colin
• Crédit photo : © Adrian Colin
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Au XIXe siècle, Paris détient le monopole dans la fabrication des yeux en verre. Les progrès esthétiques et morphologiques progressent énormément à cette époque. L’oculariste fabrique l’œil artificiel à l’aide d’une lampe d’émailleur par soufflage d’une boule creuse montée sur un tube en verre. On y place l’iris et la recouvre par la chambre antérieure. La coque est ensuite découpée et recuite. Progressivement, les prothèses de couleurs et de formes différentes sont adaptées à la cavité orbitaire. En 1868, l’Allemagne met au point le verre en cryolithe, plus léger et neutre pour les tissus. En France, c’est le député Albert Aubry, mutilé de la Grande Guerre, qui bénéficiera de la première prothèse oculaire en matière plastique en 1947.
